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En effet, la bassine et l’eau sont des sources importantes de contamination bactérienne et on constate que 62% à 98% des bassines de toilettes sont contaminées(1).
Cela constitue un facteur de risques en particulier pour les patients fragiles ou immuno-déprimés. Par ailleurs, la friction mécanique causée par la toilette dépose la flore cutanée dans la bassine (2). Aussi on peut détecter de nombreux germes de SARM, d’Acinetobacter, de Pseudomonas., d’E. Coli ainsi que d’autres pathogènes dans l’eau de la toilette, mais aussi dans l’environnement (mains gantées des infirmières, objets manipulés, serviettes…).(1)
Par ailleurs, l’eau du robinet serait aussi responsable d’infections nosocomiales d’origine hydrique.(3)
L’analyse de risque montre que l’exposition peut se faire par la contamination des mains ou de la tenue professionnelle.(6), en particulier en cas d’interruption de tache (7)
En effet, dans 57,8 % des cas lors des toilettes, et dans 50 % des cas au cours des changes de protections, l’interruption de soins n’est pas accompagnée d’un retrait des gants.
Ainsi une étude a montré que 23 à 65 % des professionnels de santé avaient eu des incidents d’exposition aux éclaboussures (8)
Avec l’âge, la peau a tendance à s’atrophier, se dessécher, elle est moins souple et moins ferme (effet parchemin). La toilette traditionnelle peut alors être trop agressive, en particulier au niveau de certaines zones et peut aller jusque provoquer des déchirures .(5)
Le Gants de toilette pré humidifié sans rinçage permet d’effectuer la toilette des patients dépendants, rapidement et sans recours aux accessoires habituels (bassine, broc…).
La matière qui compose le gant doit répondre aux exigences les plus élevées (non-tissé épais et ultra-doux, lotion agréable et hypoallergénique)
Un revêtement plastique interne permet d’ajouter une double protection, notamment en cas d’interruption de tache et de maitriser le risque infectieux.
Après utilisation le Gant de toilette, doit être jeté dans les déchets ménagers, ou selon le protocole en vigueur.
Un poster présenté à l’APIC* 2010 a montré qu’en supprimant les bassines et en remplaçant la toilette traditionnelle au lit par la toilette sans rinçage, le taux d’infections urinaires associées au sondage vésical a chuté de 78% en 6 mois. (Stone S, et al., Removal of bath basins to reduce catheter-associated urinary tract infections. Poster presented at APIC 2010, New Orleans, LA, July 2010. APIC : Association for Professionals in Infection Control and Epidemiology ,USA).
Une étude a pu montrer la préférence à la fois soignant et patient pour cette méthode de toilette (10).
Toilette sans rinçage à usage unique | Toilette traditionnelle (bassine+eau…) | Égal | |
Préférences des patients pour la méthode de toilette (51 patients interrogés) | 24 (47%) | 11 (22%) | 16 (31%) |
Préférences des soignants pour la méthode de toilette (54 soignants interrogés) |
47 (87%) | 6 (11%) | 1 (2%) |
Par ailleurs, la pratique de la toilette à usage unique permet de réduire le temps de soin de 20% (10), tout en maitrisant les couts de 5% (11).
Toilette sans rinçage à usage unique | Toilette traditionnelle (bassine+eau…) | |
Préparation | 4 min. | 5 min. |
Toilette patient | 21 min. | 26 min. |
Nettoyage post-toilette | 4 min. | 5 min. |
Total | 29 min. | 36 min. |
Résultat | 20% de temps gagné |
Une autre étude a montré que les coûts moyens de toilette au lit pendant 6 semaines par résident ont été estimés à 218€ dans le groupe expérimental (Toilette sans rinçage usage unique) et à 232€ dans le groupe témoin (Toilette traditionnelle : bassine + eau…).
Résultat : économie 5% / coûts
Aussi, la toilette sans rinçage à usage unique peut être considéré comme la solution la plus efficace dans la prévention du risque infectieux (11).
Vous pouvez retrouver ici la gamme de gants de toilette et gants shampoing à usage unique Dr.helewa.